[article]
Titre : |
L'Errance, de Cervantès aux écrivains-voyageurs |
Type de document : |
texte imprimé |
Année : |
1997 |
Article : |
p. 16-58 : ill. |
in Magazine littéraire > 353 (avril 1997)
Descripteurs : |
Etats-Unis / France / littérature / vagabondage
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Mots-clés : |
écrivain-voyageur Diderot, Denis : 1713-1784 Rousseau, Jean-Jacques Beckett, Samuel : 1906-1989 Beat generation Cervantès, Miguel de |
Résumé : |
Le thème de l'errance est présent dans toute la littérature, l'errance comme quête d'un ailleurs, quête métaphysique, recherche de soi-même. Diderot et Rousseau ont aimé la promenade, la flânerie : la marche libère du rythme commun et ouvre au monde. Au XIXe siècle, de Hugo à Mallarmé, les figures de l'errance sont celles de l'artiste retranché de la société dans un exil-intérieur. Au XXe siècle, dans l'oeuvre de Beckett en particulier, les vagabonds illustrent une esthétique du déracinement. L'errant n'est plus le voyageur en quête d'exotisme, c'est notre voisin. A la fin des années 1970, des écrivains se réclament de traditions multiples : ce sont les écrivains-voyageurs qui se veulent acteurs d'un monde en train de naître. Les Américains, de Hawthorne à Kerouac, ont aussi découvert dans l'errance le noeud intime entre espace et nostalgie d'un temps perdu.
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Nature du document : |
documentaire |
[article]
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L'Errance, de Cervantès aux écrivains-voyageurs
In Magazine littéraire, 353 (avril 1997), p. 16-58 : ill.
Le thème de l'errance est présent dans toute la littérature, l'errance comme quête d'un ailleurs, quête métaphysique, recherche de soi-même. Diderot et Rousseau ont aimé la promenade, la flânerie : la marche libère du rythme commun et ouvre au monde. Au XIXe siècle, de Hugo à Mallarmé, les figures de l'errance sont celles de l'artiste retranché de la société dans un exil-intérieur. Au XXe siècle, dans l'oeuvre de Beckett en particulier, les vagabonds illustrent une esthétique du déracinement. L'errant n'est plus le voyageur en quête d'exotisme, c'est notre voisin. A la fin des années 1970, des écrivains se réclament de traditions multiples : ce sont les écrivains-voyageurs qui se veulent acteurs d'un monde en train de naître. Les Américains, de Hawthorne à Kerouac, ont aussi découvert dans l'errance le noeud intime entre espace et nostalgie d'un temps perdu.
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« L'Errance, de Cervantès aux écrivains-voyageurs »
in Magazine littéraire, 353 (avril 1997), p. 16-58 : ill.
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