[article]
Titre : |
Malraux et sa légende |
Type de document : |
texte imprimé |
Année : |
1996 |
Article : |
p. 18-67 : ill. |
in Magazine littéraire > 347 (octobre 1996)
Descripteurs : |
20e siècle / autobiographie / critique littéraire et artistique / écrivain / guerre d'Espagne : 1936-1939 / littérature / roman
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Mots-clés : |
Malraux, André Drieu La Rochelle, Pierre littérature engagée |
Résumé : |
L'écrivain André Malraux se présente comme un aventurier de l'art et de l'action politique. Sa vie elle-même est devenue un recueil de légendes dont une biographie ne saurait rendre compte. Les portraits de Gisèle Freund racontent depuis 1933 toute une vie de bouleversements. Malraux opère par ses romans la rencontre de la guerre et de la littérature. Son évolution intellectuelle, morale et politique est marquée par son engagement dans la guerre d'Espagne. Jusqu'en 1943, Malraux se consacre à la fiction : Les Conquérants, La Voie Royale, La Condition Humaine, L'Espoir jusqu'aux Noyers d'Altenburg. Il s'évade ensuite du roman dans l'essai et l'art, les discours et l'action politique. Sa critique d'art s'interroge sur la métaphysique de la création. Mais il ne fait que poursuivre une méditation qui, un moment, a pris la forme du roman. Dans les Antimémoires, il s'attache à la construction d'un personnage, lui-même, où se réalise la fusion de sa biographie, de son oeuvre et de ses rêves. Les Antimémoires sont la somme d'une vie mouvementée et d'une oeuvre plurielle.
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Nature du document : |
documentaire |
[article]
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Malraux et sa légende
In Magazine littéraire, 347 (octobre 1996), p. 18-67 : ill.
L'écrivain André Malraux se présente comme un aventurier de l'art et de l'action politique. Sa vie elle-même est devenue un recueil de légendes dont une biographie ne saurait rendre compte. Les portraits de Gisèle Freund racontent depuis 1933 toute une vie de bouleversements. Malraux opère par ses romans la rencontre de la guerre et de la littérature. Son évolution intellectuelle, morale et politique est marquée par son engagement dans la guerre d'Espagne. Jusqu'en 1943, Malraux se consacre à la fiction : Les Conquérants, La Voie Royale, La Condition Humaine, L'Espoir jusqu'aux Noyers d'Altenburg. Il s'évade ensuite du roman dans l'essai et l'art, les discours et l'action politique. Sa critique d'art s'interroge sur la métaphysique de la création. Mais il ne fait que poursuivre une méditation qui, un moment, a pris la forme du roman. Dans les Antimémoires, il s'attache à la construction d'un personnage, lui-même, où se réalise la fusion de sa biographie, de son oeuvre et de ses rêves. Les Antimémoires sont la somme d'une vie mouvementée et d'une oeuvre plurielle.
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« Malraux et sa légende »
in Magazine littéraire, 347 (octobre 1996), p. 18-67 : ill.
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