BD Autobiographies 3e
Toute la sélection :
Alice Guy
de Catel, José-Louis Bocquet
Casterman, 2021, 398 p.
Le portrait d'Alice Guy, première réalisatrice de cinéma de l'Histoire, partie au début du XXe siècle à la conquête de l'Amérique. Elle y a créé sa propre compagnie et y a bâti ses propres studios.
Beate et Serge KLARSFELD : Un combat contre l'oubli
de Pascal Bresson, Sylvain Dorange
la Boîte à Bulles, 2020, 198 p. + 10 p.
Le combat du couple Klarsfeld pour traquer les criminels nazis et faire triompher la justice.
Charlotte Salomon : les couleurs de l'âme
de Ilaria Ferramosca
Nouveau Monde éditions, 2023, 122 p.
Une jeune peintre d'origine juive, amoureuse entière et passionnée, dans l'Allemagne nazie. L'art comme thérapie pour surmonter la tragédie familiale et le contexte oppressant.Exilée en France, elle livre une oeuvre autobiographique monumentale unique composée de peintures, de croquis, d'écrits et de citations musicales, dans laquelle la folie et la douleur se transforment en une créativité salvatrice. C'est l'histoire de Charlotte Salomon, une artiste extraordinaire engloutie dans l'enfer d'Auschwitz à seulement 26 ans.
Le cheval d'orgueil : librement adaptée de l'oeuvre de Pierre-Jakez Hélias
de Bertrand Galic, Marc Lizano
Soleil, 2015, 140 p.
Adaptation en bande dessinée du "Cheval d'orgueil" de Per-Jakez Hélias. L'enfance et l'adolescence de l'écrivain bigouden.
La commode aux tiroirs de couleurs
de Véronique Grisseaux, Amélie Causse, Wimoc, et al.
Grand angle, 2021, 79 p.
À la mort de Rita, surnommée « l’Abuela », sa petite-fille hérite de l’intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. Le temps d’une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l’Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours.
Dans la combi de Thomas Pesquet
de Marion Montaigne
Dargaud, 2018, 204 p.
Le 2 juin 2017, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la Station spatiale internationale. La réalisation d'un rêve d'enfant pour ce type hors-norme qui après avoir été sélectionné parmi 8413 candidats, suivit une formation intense pendant 7 ans, entre Cologne, Moscou, Houston et Baïkonour. Dans cette bande dessinée de reportage, Marion Montaigne raconte avec humour le parcours de ce héros depuis sa sélection, puis sa formation jusqu'à sa mission dans l'ISS et son retour sur Terre.
Degas : La danse de la solitude
de Salva Rubio, Efa
Le Lombard, 2021, 103 p.
Fondateur du mouvement impressionniste dont il fut l'un des critiques les plus impitoyables ; trop bohème pour les bourgeois et trop bourgeois pour les artistes... Edgar Degas était un homme de paradoxes. Un solitaire, qui n'aima qu'une seule femme sans jamais la courtiser.
Dessiner encore
de Coco
Les Arènes, 2021, 346 p.
La dessinatrice Coco évoque l'attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 et les répercussions sur sa vie : cet attentat tourne en boucle dans sa tête. Tout fout le camp en elle, mais le dessin résiste...
La différence invisible
de Julie Dachez, Mademoiselle Caroline
2016, 195 p.
Marguerite a 27 ans et à première vue, rien ne la distingue des autres. Elle travaille dans une grande entreprise, vit en couple... Pourtant elle est différente et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de se sentir en permanence décalée, elle cherche à en comprendre les raisons et découvre qu'elle est autiste Asperger ; sa vie va s'en trouver profondément modifiée.
Edouard Manet et Berthe Morissot : Une passion impressionniste
de Michael Le Galli, Marie Jaffredo
Glenat, 2017, 47 p.
1868. Berthe Morisot, peintre en devenir, rencontre le sulfureux Edouard Manet. Elle est impressionnée par son charisme et sa vision de l'art. Il est séduit par son intelligence et sa beauté. Véritables alter egos, ils ne cesseront de s'influencer mutuellement.
Ginette Kolinka : récit d'une survivante d'Auschwitz-Birkenau
de Aurore D' Hondt
Des ronds dans l'O, 2023, 240 p.
Arrêtée parce que Juive en mars 1944, Ginette Cherkasky est déportée dans le camp de concentration et d'extermination de Auschwitz-Birkenau. Elle en ressort vivante avec le matricule 78599 tatoué sur le bras. Seule rescapée des membres déportés de sa famille, elle nous transmet son témoignage et nous met en garde : " Voilà où mène la haine. "
La gloire de mon père de Marcel Pagnol
de Serge Scotto
Grand angle, 2015, 89p.
Adaptation du roman de Marcel Pagnol, petit Marseillais,qui se souvient avec nostalgie et humour de son enfance : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans la garrigue.
Le grand voyage d'Alice
de Gaspard Talmasse
la Boîte à Bulles, 2021, 138 p.
À travers ses yeux d’enfant, l’histoire de l’odyssée d’Alice Cyuzuzo sur les routes du Zaïre, fuyant la guerre civile qui frappe son Rwanda natal…
Les grands espaces
de Catherine Meurisse
Dargaud, 2018, 90 p.
Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d'arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d'y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer. Des rêves à cultiver. On laboure, on bouture, on plante : un rosier provenant de chez Montaigne, un figuier de chez Rabelais. On observe le tumulte du monde : les mutations de l'agriculture, la périurbanisation du monde rural. Ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d'un futur métier : dessinatrice.
Haytham, une jeunesse syrienne
de Nicolas Henin, Kyungeun Park
Dargaud, 2016, 80 p.
À Deraa, en Syrie, Haytham est le fils d’un des leaders de la jeune révolution. À 14 ans, il est sur les premières barricades, mais bientôt il doit fuir. Il arrive en France, un pays dont il ne parle pas la langue. Quatre ans plus tard, après une mention bien au bac, le jeune réfugié est devenu un élève de maths sup. Cette histoire vraie, à la fois tragique et porteuse d’espoir, est racontée par Nicolas Hénin, grand reporter et spécialiste de la Syrie qui fut pendant près d’un an otage de Daesh, et mise en images par le dessinateur de Yallah Bye. Haytham a activement participé à l’écriture du scénario, donnant à ce récit passionnant toute sa vérité.
Idiss
de Richard Malka, Fred Bernard
Rue de Sèvres, 2021, 109 p.
Récit de Robert Badinter en hommage à sa grand-mère, immigrée juive de Bessarabie (Empire russe). Elle qui ne savait ni lire ni écrire, pensait trouver en France une seconde patrie et croyait en ses enfants et petits-enfants.
In waves
de AJ Dungo
Casterman, 2019, 366 p.
Récit autobiographique, mais aussi une grande histoire d'amour et une ode à la culture surf.
Le Journal d'Anne Frank -
de Ari Folman, David Polonsky
Calmann-Levy, 2017, 162 p.
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans « l'Annexe » de l'immeuble du 263, Prinsengracht, où Anne écrit son journal. Le 4 août 1944, la famille est arrêtée vraisemblablement sur dénonciation.Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen,Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot.
Le journal de mon père
de Jirô Taniguchi
Casterman, 2004, 274 p. (écritures)
Après dix ans d'absence, Yoichi revient dans sa ville natale pour les obsèques de son père. C'est l'occasion pour lui de se remémorer ses souvenirs d'enfance et de renouer avec sa famille et ses amis.
Lebensborn
de Isabelle Maroger
Bayard, 2024, 216 p. (graphic')
Isabelle Maroger retrace l'enquête de sa mère, Katherine, pour découvrir ses origines. Adoptée par un couple français, Katherine est née Annelise en Norvège, dans un Lebensborn, en 1945, une de ces maternités où les nazis ont développé un programme secret : faire naître des aryens. Au fil des recherches, Katherine et ses enfants se découvrent une famille suédoise et une famille allemande.
La légèreté
de Catherine Meurisse
Dargaud, 2016, 133 p.
Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a vécu l'attentat du 7 janvier 2015 comme une tragédie personnelle, dans laquelle elle a perdu des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté. Après la violence des faits, une nécessité lui est apparue : s'extirper du chaos et de l'aridité intellectuelle et esthétique qui ont suivi en cherchant leur opposé - la beauté. Afin de trouver l'apaisement, elle consigne les moments d'émotion vécus après l'attentat sur le chemin de l'océan, du Louvre ou de la Villa Médicis, à Rome, entre autres lieux de renaissance.
Mon père était boxeur
de Barbara Pellerin, Vincent Bailly
Futuropolis, 2016, 72 p.
Autobiographie qui raconte la relation entre un boxeur professionnel, Hubert, et sa fille Barbara : l'enfance au milieu des disputes parentales, les craintes d'un éventuel débordement violent, mais aussi la découverte de l'univers de la boxe qui permet un rapprochement des deux protagonistes.
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
de Harper Lee, fred Fordham
Grasset, 2018, 273 p.
Maycomb, petite ville de l'Alabama, pendant la Grande Dépression. Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il accepte, envers et contre les préjugés moraux et politiques de son époque, de défendre un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche...
Dénonciation audacieuse de l'Amérique de la ségrégation et texte fondateur du combat contre le racisme.
Noire : La vie méconnue de Claudette Colvin
de Emilie Plateau, Tania de Montaigne
Dargaud, 2019, non paginé
Dans les années 1950 au sud des États-Unis, à Montgomery, en Alabama. Ici, noirs et blancs vivent dans la ségrégation. Ici, être noir c'est n'avoir aucun droit. Mais, le 2 mars 1955, Claudette Colvin, une adolescente noire, refuse de céder sa place à une passagère blanche dans le bus. 9 mois avant Rosa Parks, elle devient la première noire à plaider non coupable et à poursuivre la ville en justice. Et pourtant, son nom tombera dans l'oubli. Voici son histoire.
Nowhere girl
de Magali Le Huche
Dargaud, 2021, 116 p.
C'est l'histoire de Magali, une jeune fille des années quatre-vingt-dix, un peu perdue entre l'enfance et l'adolescence, d'une phobie scolaire et d'une passion salvatrice pour les Beatles.
L'oasis
de Simon Hureau
Dargaud, 2020, 114 p.
Un magnifique album pour cheminer dans l'oasis et admirer, fouiner, humer, le jardin biodivers de la famille Hureau
Petit pays
de Sylvain Savoia, Marzena Sowa, Gaël Faye
Dupuis, 2024, 126 p. (Aire libre)
Exilés au Burundi, Gaby et Ana, enfants métis franco-rwandais, voient leur quotidien joyeux bousculé par la guerre civile. Alors que leur famille se déchire, le génocide des Tutsi au Rwanda voisin vient mettre un terme à leur innocence. D'ailleurs, déjà à l'école, Gaby assiste à une bagarre entre un Tutsi et un Hutu, que rien ne semble pourtant séparer si ce n'est - d'après son père - la forme de leur nez.
Le photographe
de Guibert, Lefèbre, Lemercier
Dupuis, 2003, 80 p.
Fin juillet 1986. Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première grande mission photographique : accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières au coeur de l'Afghanistan, en pleine guerre entre Soviétiques et Moudjahidin. Cette mission va marquer sa vie comme cette guerre marquera l'histoire contemporaine. Au croisement des destins individuels et de la géopolitique, à l'intersection du dessin et de la photographie, ce livre raconte la longue marche des hommes et des femmes qui tentent de réparer ce que d'autres détruisent.
Rosa Parks
de Mariapaola Pesce
Des ronds dans l'O, 2023, 100 p.
Montgomery, Alabama, 1er décembre 1955 : à la fin de sa journée de travail, Rosa Parks, 42 ans, couturière de profession à la peau noire, prend le bus 2857 pour rentrer chez elle. Elle s’assoit dans la rangée du milieu, mais lorsque, après quelques arrêts, un passager blanc monte, le chauffeur lui demande de se lever pour lui laisser sa place, comme le veut le règlement. Rosa connaît bien les règles : les Noirs s’assoient à l’arrière, les Blancs à l’avant, les sièges du milieu sont pour tout le monde, mais ne peuvent être utilisés que si tous les autres sont occupés. Les Blancs ont, cependant, toujours la priorité. “Non”, répond Rosa sans trop réfléchir, elle n’a pas l’intention de se lever. Ce refus a fait d’elle une héroïne des droits des Noirs, engagée dans la lutte contre la ségrégation qui opprimait l’Alabama et d’autres États du Sud, devenant la force motrice du boycott historique des bus de Montgomery mené par Martin Luther King.
Shenzhen
de Guy Delisle
l'Association, 2016, 152 p. (Ciboulette)
L'auteur nous fait partager son quotidien en Chine au cours d’un long séjour de travail. Responsable d’une équipe d’animateurs sur un projet de dessins animés, il nous raconte en détail sa découverte au jour le jour du peuple chinois. A travers son regard, nous plongeons au coeur de Shenzhen, une petite ville dortoir. Nous vivons avec lui cette découverte au jour le jour.
Simone Veil : L'Immortelle
de Pascal Bresson
Marabulles, 2018, 176 p.
Simone Veil, née Jacob, rescapée de la Shoah, a fait de la lutte pour les droits des femmes son combat. Une lutte contre le sexisme, la misogynie et pour la dignité qu'elle porta au sein de l'Assemblée nationale alors qu'elle était ministre de la Santé. Une bataille qu'elle ne cessa jamais de mener. Disparue le 30 juin 2017, elle entre au Panthéon le 1er juillet 2018.
Simone Veil : ou la force d'une femme
de Annick Cojean, Xavier Bétaucourt
Plon, 2020, 113 p.
De portraits en interviews Annick Cojean a noué un lien très particulier avec Simone Veil. Une relation de femmes, faite de confiance et de respect. La journaliste dresse ici le portrait d'une héroïne infiniment sensible et viscéralement engagée dans la cause des femmes.
Les strates
de Pénélope Bagieu
Gallimard, 2021, (non paginé [141] p.
L'autrice livre ici son premier récit autobiographique, où histoires d'enfance et d'adolescence composent le portrait de l'adulte qu'elle est devenue.
Valse avec Bachir
de Ari Folman, David Polonsky
Casterman, 2009, non paginé
Ils ont vu, un jour, des horreurs qu'on ne devrait jamais voir. Ils ont été les témoins impuissants du massacre de Sabra et Chatila pendant la guerre opposant Israël au Liban en 1982.Puis ont laissé l'oubli faire son œuvre. Mais pour être un homme au sens plein du terme, se souvenir est vital- même un quart de siècle plus tard.Voici l'histoire d'un retour su soi.
L'Arabe du futur, 01. Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984)
de Riad Sattouf
Allary, 2015, 158 p.
Né en 1978 d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile. En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur. L’Arabe du futur sera publié en trois volumes. Ce premier tome couvre la période 1978-1984.
Aya de Yopougon, 1. Aya de Yopougon
de Marguerite Abouet, Clément Oubrerie
Gallimard, 2005, 96 p.
Côte d'Ivoire, 1978. Aya, dix-neuf ans, vit à Yopougon, un quartier populaire d'Abidjan. Ça sent le début des vacances mais très vite les choses vont commencer à se gâter...
Couleur de peau : miel, 1. Couleur de peau : miel
de Jung
Soleil, 2016, 144 p.
L'autobiographie d'un jeune coréen adopté par une famille belge.Son enfance, sa quête identitaire due à l'exil et l'abandon.
Madeleine, Résistante, 1. La rose dégoupillée
de Jean-David Morvan, Madeleine Riffaud
Dupuis, 2021, 114 p. (Aire libre)
La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs. Du moins jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale ne sépare la famille, envoyant Madeleine, atteinte de tuberculose, dans un sanatorium. Sans doute le pire endroit possible pour que l'adolescente têtue réalise un projet fou et nécessaire : entrer dans la Résistance. Madeleine y parviendra pourtant, sous le nom de code "Rainer", devenant une actrice et un témoin privilégié de son temps. Un destin exceptionnel qu'elle raconte aujourd'hui dans une première trilogie qui l'est tout autant, nourrie des milliers de détails d'une mémoire qui n'a rien oublié...
A mains nues, 01. A mains nues, 1900-1921
de Clément Oubrerie, Leïla Slimani
Les Arènes, 2020, 98 p.
Une biographie de Suzanne Noël, féministe engagée pour le droit de vote des femmes et pionnière de la chirurgie réparatrice. Elle a notamment opéré de nombreux soldats défigurés par les obus de la Première Guerre mondiale aux côtés du professeur Hippolyte Morestin. Tous deux développent des protocoles chirurgicaux révolutionnaires pour rendre leur dignité aux gueules cassées.
L'Odyssée d'Hakim, 1. De la Syrie à la Turquie
de Fabien Toulmé
Delcourt, 2018, 268 p.
L'histoire vraie d'Hakim, un jeune Syrien qui a dû tout quitter : famille, amis, entreprise... devenant ainsi "réfugié". Parce que la guerre éclatait, parce qu'on l'avait torturé, parce que le pays voisin semblait pouvoir lui offrir un avenir et la sécurité.
Persépolis, 1. Persépolis
de Marjane Satrapi, Didier Tarquin
l'Association, 2007, 80 p.
Récit d'une enfance iranienne dans les années 80, de la guerre à l'exil.
Violette Morris, 1. Violette Morris -Première comparution : à abattre par tous moyens
de Bertrand Galic, Kris
Futuropolis, 2018, 64 p.+ 6 p.
Violette Morris est l’une des sportives françaises les plus titrées de l’histoire. Une championne toutes catégories : boxe, natation, football, athlétisme, course automobile. Elle devint chanteuse de cabaret et égérie des années 30, amie de Jean Cocteau, de Joséphine Baker, de Brassaï... Le 26 avril 1944, elle meurt dans une embuscade organisée par un groupe de résistants qui mitraillent sa voiture. Était-ce elle qui était visée par les maquisards? Tout porte à le croire. Car sous l’Occupation, elle passe pour «la hyène de la Gestapo», une collabo au service de l’Allemagne nazie.